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Marche pour la vie et la civilisation de l'amour 19 Janvier 2014, Paris

La vie humaine ne peut être considérée comme un objet dont on disposerait arbitrairement, mais comme la réalité la plus sacrée et la plus intangible qui est présente sur la scène du monde. Il ne peut y avoir de paix lorsque disparaît la sauvegarde de ce bien fondamental. On ne peut invoquer la paix et mépriser la vie. Notre temps connaît des exemples lumineux de générosité et de dévouement au service de la vie, mais aussi le triste scénario de centaines de millions d'hommes livrés à cause de la cruauté ou de l'indifférence à un destin douloureux et brutal. Il s'agit là d'une tragique spirale de mort qui comporte des homicides, des suicides, des avortements, l'euthanasie, comme aussi les pratiques de mutilation, les tortures physiques et psychologiques, les formes de coercition injuste, l'emprisonnement arbitraire, le recours nullement nécessaire à la peine de mort, les déportations, l'esclavage, la prostitution, l'achat et la vente de femmes et d'enfants. On peut ajouter les pratiques irresponsables du génie génétique, comme le clonage et l'utilisation d'embryons humains pour la recherche, que l'on s'efforce de justifier par une référence illégitime à la liberté, au progrès de la culture, à la promotion du développement humain.

Marche pour la vie et la civilisation de l'amour - Teaser/Bande-Annonce 2014

Quand les sujets les plus fragiles et sans défense de la société subissent de telles atrocités, la notion même de famille humaine, fondée sur les valeurs de la personne, de la confiance, du respect et de l'aide réciproques, en vient à être gravement ébranlée. Une civilisation fondée sur l'amour et sur la paix doit s'opposer à ces expérimentations indignes de l'homme.

La valeur de l'éducation

Pour édifier la civilisation de l'amour, le dialogue entre les cultures doit tendre au dépassement de tout égoïsme ethnocentrique, afin d'harmoniser l'attention à l'égard de sa propre identité avec la compréhension d'autrui et le respect de la diversité. La responsabilité de l'éducation  s'avère à cet égard fondamentale. Elle doit transmettre aux individus la conscience de leurs racines et fournir des points de référence qui leur permettent de préciser leur place particulière dans le monde. En même temps, elle doit s'employer à enseigner le respect pour les autres cultures. Il faut regarder au-delà de l'expérience individuelle immédiate et accepter les différences, en découvrant la richesse de l'histoire des autres et de leurs valeurs.

Pape François : L'avortement nous fait horreur


Cardinal Barbarin : Abolir la loi autorisant l'infanticide comme en Espagne
Mère Teresa : Faire un avortement c'est tuer l'amour

La connaissance des autres cultures, acquise avec le sens critique voulu et s'appuyant sur de solides points de référence éthique, conduit à une meilleure prise de conscience des valeurs et des limites de sa propre culture, et elle révèle en même temps l'existence d'un héritage commun à tout le genre humain. C'est précisément grâce à cet horizon plus large que  l'éducation a une fonction particulière dans la construction d'un monde plus solidaire et plus pacifique. Elle peut contribuer à l'affirmation d'un humanisme intégral, ouvert à la dimension éthique et religieuse, qui sait donner toute l'importance qu'il faut à la connaissance et à l'estime des cultures et des valeurs spirituelles des diverses civilisations.
Saint Jean-Paul II
MESSAGE POUR LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX



Les 3 millions de Jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio
Je vous l'ai dit à vous, les plus jeunes : « Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais (i.e Satan). » (Saint Jean Évangéliste)
"Le chrétien est fondamentalement joyeux" (Pape François)
"La 'communion des saints' rend les chrétiens joyeux" (Pape François)

Le miracle permanent de l'image de la Vierge de Guadalupe


Première lettre de saint Jean - Chapitre 1
01 Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie.
02 Oui, la vie s'est manifestée, nous l'avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous.
03 Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
04 Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie.
05 Voici le message que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui.
06 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ;
07 mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
08 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous.
09 Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout ce qui nous oppose à lui.
10 Si nous disons que nous ne sommes pas pécheurs, nous faisons de lui un menteur et sa parole n'est pas en nous.

Première lettre de saint Jean - Chapitre 2
01 Mes petits-enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais, si l'un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
02 Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.
03 Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c’est en gardant ses commandements.
04 Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n'est pas en lui.
05 Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l'amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en lui.
06 Celui qui déclare demeurer en lui doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché.
07 Mes bien-aimés, ce que je vous écris n'est pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous aviez dès le début. Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
08 Et pourtant, ce commandement que je vous écris est nouveau, il l'est vraiment en Jésus et en vous, puisque les ténèbres sont en train de disparaître, et que déjà brille la vraie lumière.
09 Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres.
10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute.
11 Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l'ont rendu aveugle.
12 Je vous le dis, mes petits-enfants :« Vos péchés sont pardonnés à cause du nom de Jésus. »
13 Je vous le dis à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous le dis à vous, les plus jeunes : « Vous avez vaincu le Mauvais. »
14 Je vous l'ai dit à vous, mes enfants : « Vous connaissez le Père. »Je vous l'ai dit à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. »Je vous l'ai dit à vous, les plus jeunes : « Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. »
15 N'ayez pas l'amour du monde, ni de ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, il n'a pas en lui l'amour du Père.
16 Tout ce qu'il y a dans le monde- les désirs égoïstes de la nature humaine, les désirs du regard, l'orgueil de la richesse -tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
17 Or, le monde avec ses désirs est en train de disparaître. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.
18 Mes enfants, nous sommes à la dernière heure. L’Anti-Christ, comme vous l'avez appris, doit venir ; or, il y a dès maintenant beaucoup d'anti-christs ; nous savons ainsi que nous sommes à la dernière heure.
19 Ils sont sortis de chez nous mais ils n'étaient pas des nôtres ; s’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais pas un d'entre eux n'est des nôtres, et cela devait être manifesté.
20 Quant à vous, celui qui est saint vous a consacrés par l'onction, et ainsi vous avez tous la connaissance.
21 Je ne vous dis pas que vous ignorez la vérité, mais je vous dis : « Vous la connaissez », et la vérité ne produit aucun mensonge.
22 Le menteur n'est-il pas celui qui refuse d'admettre que Jésus est le Christ ? C’est celui-là l'Anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils,
23 car celui qui refuse le Fils se sépare du Père, et celui qui reconnaît le Fils trouve en même temps le Père.
24 Pour vous, gardez en vous-mêmes ce que vous avez entendu depuis le commencement. Si ce que vous avez entendu depuis le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père.
25 Et ce que le Fils lui-même nous a promis, c'est la vie éternelle.
26 Voilà ce que j'avais à vous dire au sujet de ceux qui cherchent à vous égarer.
27 Mais elle demeure en vous, l’onction par laquelle il vous a consacrés, et vous n'avez pas besoin qu'on vous instruise. Vous êtes instruits de tout par cette onction, qui est vérité et non pas mensonge : suivant ce qu'elle vous a enseigné, vous demeurez en lui.
28 Et maintenant, mes petits-enfants, demeurez en lui ; ainsi, quand il paraîtra, nous aurons de l'assurance, et nous serons sans honte devant lui, lors de sa venue.
29 Puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui.

Première lettre de saint Jean - Chapitre 3 
01 Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu- et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu’il n'a pas découvert Dieu.
02 Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est.
03 Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance rend pur comme lui-même est pur.
04 Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu ; car le péché, c'est la lutte contre Dieu.
05 Or, vous savez que lui, Jésus, est apparu pour enlever les péchés, et qu'il n'y a pas de péché en lui.
06 Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas ; quand il pèche, c’est qu'il ne l'a pas vu et ne le connaît pas.
07 Mes petits-enfants, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
08 celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu.
09 L'homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui :il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
10 Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n'appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n'aime pas son frère.
11 Voici ce que vous avez entendu annoncer depuis le commencement : il faut nous aimer les uns les autres.
12 Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l'a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes.
13 Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous.
14 Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n'aime pas reste dans la mort.
15 Tout homme qui a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez qu'un meurtrier n’a jamais la vie éternelle demeurant en lui.
16 Voici à quoi nous avons reconnu l'amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s'il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l'amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
18 Mes enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité.
19 En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ;
20 notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
21 Mes bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec assurance devant Dieu.
22 Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l'accorde, parce que nous sommes fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît.
23 Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.
24 Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu’il nous a donné son Esprit.

Première lettre de saint Jean - Chapitre 4
01 Mes bien-aimés, ne croyez pas n'importe quel inspiré, mais examinez les inspirations pour voir si elles viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde.
02 Voici comment vous saurez si l'Esprit de Dieu les inspire : tout inspiré qui proclame que Jésus Christ est venu parmi nous dans la chair, celui-là appartient à Dieu.
03 Tout inspiré qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n'appartient pas à Dieu : il a l'esprit de l'Anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui est dans le monde dès maintenant.
04 Vous, mes petits-enfants, vous appartenez à Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
05 Eux, ils appartiennent au monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute.
06 Nous, nous appartenons à Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'appartient pas à Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous discernons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.
07 Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
08 Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
09 Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
10 Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.
11 Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
12 Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.
13 Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu'il nous donne part à son Esprit.
14 Et nous qui avons vu, nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
15 Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
16 Et nous, nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous. Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
17 Voici comment l'amour, parmi nous, atteint sa perfection : il nous donne de l'assurance pour le jour du jugement. Car ce que nous sommes dans ce monde est à l'image de ce que Jésus est lui-même.
18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, l’amour parfait chasse la crainte ;car la crainte est liée au châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l'amour.
19 Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
20 Si quelqu'un dit : « J'aime Dieu », alors qu'il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n'aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d'aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
21 Et voici le commandement que nous avons reçu de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.

Première lettre de saint Jean - Chapitre 5
01 Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui.
02 Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
03 Car l'amour de Dieu, c'est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau,
04 puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi.
05 Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
06 C'est lui, Jésus Christ, qui est venu par l'eau et par le sang : pas seulement l'eau, mais l'eau et le sang. Et celui qui rend témoignage, c'est l'Esprit, car l'Esprit est la vérité.
07 Ils sont trois qui rendent témoignage,
08 l'Esprit, l'eau et le sang, et tous les trois se rejoignent en un seul témoignage.
09 Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, et le témoignage de Dieu, c'est celui qu'il rend à son Fils.
10 Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu rend à son Fils.
11 Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
12 Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.
13 Je vous ai écrit tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
14 Ce qui nous donne de l'assurance devant Dieu, c’est qu'il nous écoute quand nous faisons une demande conforme à sa volonté.
15 Et, puisque nous savons qu'il écoute toutes nos demandes, nous savons aussi que nous possédons ce que nous lui avons demandé.
16 Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne conduit pas à la mort, il priera, et Dieu rendra la vie au pécheur, puisque son péché ne conduit pas à la mort. Il y a un péché qui conduit à la mort, ce n'est pas pour celui-là que je dis de prier.
17 Tout ce qui nous oppose à Dieu est péché, mais il y a des péchés qui ne conduisent pas à la mort.
18 Nous le savons : l’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché ; le Fils qui est né de Dieu le protège et le Mauvais ne peut pas l'atteindre.
19 Nous savons que nous appartenons à Dieu, alors que le monde entier est dominé par le Mauvais.
20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l'intelligence pour nous faire connaître Celui qui est vrai, et nous sommes en Celui qui est vrai, dans son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
21 Mes petits-enfants, prenez garde de ne pas vous mettre au service du mensonge.

lundi

Pape François : Dieu est là où l'homme est en danger




Exil de la Sainte Famille : Dieu est là où l'homme est en danger
Allocution avant l'angélus
 Rome, 29 décembre 2013 

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce premier dimanche après Noël, la liturgie nous invite à célébrer la fête de la Sainte Famille de Nazareth. De fait, chaque crèche nous montre Jésus avec la Madone et saint Joseph, dans la grotte de Bethléem. Dieu a voulu naître dans une famille humaine, il a voulu avoir une mère et un père, comme nous !

Et aujourd’hui l’Evangile nous présente la Sainte Famille sur le chemin douloureux de l’exil, à la recherche d’un refuge en Egypte. Joseph, Marie et Jésus font l’expérience de la situation dramatique des réfugiés, marquée par la peur, l’incertitude, les désagréments (cf. Mt 2,13-15.19-23). Hélas, de nos jours, des millions de familles peuvent se reconnaître dans cette triste réalité. La télévision et les journaux donnent presque chaque jour des nouvelles de réfugiés qui fuient la faim, la guerre, d’autres graves dangers, à la recherche de la sécurité, et d’une vie digne pour eux et pour leurs familles.

Même lorsqu’ils trouvent du travail, dans des terres lointaines, les immigrés et les réfugiés ne trouvent pas toujours un vrai accueil, le respect, et les valeurs dont ils sont porteurs ne sont pas appréciées. Leurs attentes légitimes se heurtent à des situations complexes et les difficultés qui semblent parfois insurmontables.

C’est pourquoi, en tournant notre regard vers la Sainte Famille de Nazareth, au moment où elle est contrainte à devenir réfugiée, pensons au drame de ces migrants et de ces réfugiés qui sont victimes du rejet et de l’exploitation, qui sont victimes de la traite des personnes et du travail forcé.

Mais pensons aussi aux autres « exilés », je les appellerais les « exilés cachés », ces exilés qui peuvent se trouver à l’intérieur même des familles : les personnes âgées, par exemple, qui sont parfois traitées comme des présences encombrantes. Je pense souvent qu’un signe pour savoir comment une famille se porte est la façon dont on y traite les enfants et les personnes âgées.

Jésus a voulu appartenir à une famille qui ait fait l’expérience de ces difficultés, afin que personne ne se sente exclu de la proximité amoureuse de Dieu. La fuite en Egypte à cause des menaces d’Hérode nous montre que Dieu est là où l’homme est en danger, là où l’homme souffre, là où il s’enfuit, là où il fait l’expérience du rejet et de l’abandon. Mais Dieu est aussi là où l’homme rêve, espère rentrer dans sa patrie en toute liberté, fait des projets et fait des choix pour sa vie et sa dignité, la sienne et celle de sa famille.

Aujourd’hui, notre regard sur la Sainte Famille se laisse aussi attirer par la simplicité de la vie qu’elle a menée à Nazareth.

C’est un exemple qui fait tellement de bien à nos familles, les aide à devenir toujours plus une communauté d’amour et de réconciliation, où l’on fait l’expérience de la tendresse, de l’aide mutuelle, du pardon réciproque.

Rappelons les trois mots-clefs pour vivre dans la paix et dans la joie en famille : s’il te plaît, merci, excuse-moi. Quand, dans une famille, on n’est pas intrusif et que l’on demande « s’il te plaît », quand, dans une famille, on n’est pas égoïste et que l’on apprend à dire « merci », et quand, dans une famille, quelqu’un s’aperçoit qu’il a fait quelque chose de mal et sait demander « excuse-moi », dans cette famille il y a la paix et la joie. Souvenons-nous de ces trois mots. Mais on peut les répéter tous ensemble : s’il te plaît, merci, excuse-moi. Tous : « s’il te plaît, merci, excuse-moi » !

Je voudrais aussi encourager les familles à prendre conscience de l’importance qu’elles ont dans l’Eglise et dans la société. De fait, l’annonce de l’Evangile passe avant tout par les familles, pour ensuite atteindre différents milieux de la vie quotidienne.

Invoquons avec ferveur Marie la très sainte, la Mère de Jésus et notre Mère, et saint Joseph, son époux. Demandons-leur d’éclairer, de réconforter, de guider chaque famille du monde pour qu’elle puisse accomplir avec dignité et sérénité la mission que Dieu lui a confiée.


Que celui qui a été blessé ou scandalisé connaisse consolation et guérison

Le pape François invite tous les catholiques à s’unir à lui dans la prière pour le prochain consistoire du 22 février et le synode d’octobre prochain, qui auront pour thème la famille, et pour la guérison des familles.

Il a en effet convoqué les cardinaux du monde entier à Rome en février prochain, autour de la fête de la Chaire de Saint-Pierre, qui sera aussi l’occasion de la création de nouveaux cardinaux, et les évêques en octobre, pour trois semaines de travail sur ce thème.

Le pape souhaite que « le prochain Synode des Évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté dans le projet de Dieu ».

Il a prié pour la guérison des familles : « que jamais plus dans les familles on ne fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division ; que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison ».

Le pape a prié avec la foule rassemblée place Saint-Pierre pour le dimanche de la Sainte Famille une prière qu’il a composée spécialement à cette intention, à midi, ce 29 décembre, en liaison par satellite avec le sanctuaire de l’Annonciation de Nazareth (Israël) où se trouvait Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette (Italie) et la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne) où se trouvait le président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia.

Il a évoqué d’autres rassemblements dans le monde, notamment celui des familles d’Europe à Madrid.


Allocution et prière du pape après l’angélus

Chers frères et sœurs,

Le prochain consistoire et le prochain synode des évêques aborderont le thème de la famille, et la phase de préparation a déjà commencé il y a un moment. C’est pourquoi aujourd’hui, en la fête de la Sainte Famille, je désire confier à Jésus, Marie et Joseph ce travail synodal en priant pour les familles du monde entier. Je vous invite à vous unir à moi spirituellement dans cette prière que je fais maintenant :

Prière à la Sainte Famille, pour les familles du monde

     Jésus, Marie et Joseph
en vous nous contemplons
la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.
     Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile
et des petites Églises domestiques.
     Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on ne fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé
connaisse rapidement consolation et guérison.
     Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain Synode des Évêques
puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré et inviolable de la famille,
de sa beauté dans le projet de Dieu.
     Jésus, Marie et Joseph
écoutez-nous, exaucez notre prière. Amen.

Je salue spécialement les fidèles qui sont en liaison avec nous de Nazareth, en la basilique de l’Annonciation, où s’est rendu le secrétaire général du synode des évêques, de Barcelone, en la basilique de la Sagrada Familia, où s’est rendu le président du Conseil pontifical pour la famille, de Lorette, en la basilique du sanctuaire de la Sainte Maison.

Et je salue aussi ceux qui sont rassemblés dans différentes régions du monde pour d’autres célébrations dont les familles sont les protagonistes, comme celle de Madrid.

Je salue enfin avec affection tous les pèlerins ici présents, spécialement les familles ! Je sais qu’il y a celles de la communauté roumaine de Rome.

Je salue les jeunes du Mouvement des Focolari, venus de différents pays, et tous les autres jeunes, dont les groupes des diocèses de Milan, Côme, Lodi, Padoue, Vicence, et Concordia-Pordenone.

Je salue les adolescents de Curno et Calcinate et leurs catéchistes ; les fidèles de Salcedo, Carzago Riviera, San Giovanni in Persiceto et Modica.

Je vous souhaite à tous une belle fête de la Sainte Famille, un beau et bon dimanche, et un bon déjeuner. Au revoir !

dimanche

FLASH - Rencontres Européennes de Taizé à Strasbourg



10 000 familles accueillent les jeunes de Taizé

Les 20.000 jeunes venus à Strasbourg sont hébergés par quelques 10 000 familles, essentiellement catholiques et protestantes : un tiers en Allemagne, les deux autres tiers en Alsace. Reportage chez les Darcy à Bischoffsheim, qui reçoivent chez eux une Chinoise et une Mexicaine.

vendredi

Angèle de Foligno

Sainte Angèle de Foligno
Pénitente italienne ( 1310)

Née à Foligno en Ombrie, dans une famille riche, elle est mariée toute jeune par ses parents et elle connaît alors une vie mondaine et frivole qui lui fait abandonner la pratique des sacrements. Subitement convertie, elle voudrait bien se confesser, mais elle n'ose avouer toutes ses fautes au confesseur. Elle s'en va communier et reste tourmentée par cette communion sacrilège. C'est à ce moment-là qu'elle reçoit la vision de saint François d'Assise, mort vingt ans avant sa propre naissance. Elle multiplie alors les austérités, médite de longues heures, distribue aux pauvres ce qu'elle possède et passe pour folle aux yeux des siens. Et puis, elle perd coup sur coup, sa mère, son époux, ses fils. Elle se livre alors à la pauvreté absolue. Des visions du Christ crucifié lui font atteindre les sommets de la mystique dans des crises violentes qui effraient ses amis. Les Frères Mineurs, disciples de saint François, se méfient d'elle d'autant qu'elle prend part aux controverses qui opposent, dans l'Ordre, les partisans d'une pauvreté mitigée et ceux d'une application stricte de l'idéal franciscain primitif. Les dernières années de sa vie seront plus paisibles, favorisées de grâces extraordinaires. "Elle semblait jouir du bonheur céleste."

Le 13 octobre 2010, Benoît XVI a tracé un portrait de sainte Angèle de Foligno. Si on reste fasciné, a-t-il dit, "par les sommets de son expérience d'union avec Dieu, on néglige souvent les débuts de sa conversion, le long cheminement qui a conduit" cette mystique italienne (1248 - 1309) "de sa grande peur de l'Enfer à son union trinitaire". Née dans une famille aisée, elle reçut une éducation mondaine, se maria jeune et eut plusieurs enfants. Mais sa vie fut marquée par des drames, le violent séisme de 1279, la guerre de sa ville contre la voisine Perugia, qui remirent en question sa vie même. En 1285, elle eut une vision de saint François qui la porta à accomplir une confession générale. Après la disparition rapide de sa famille, trois ans plus tard, elle quitta ses biens pour entrer dans le tiers ordre franciscain.

L'histoire d'Angèle est connue grâce à la biographie de son confesseur, qui rapporte sa "terreur initiale de l'Enfer. Cela correspondait -a souligné le Pape- au type de foi qu'elle avait au moment de sa conversion, encore pauvre de charité et d'amour de Dieu. Crainte, repentance et pénitence avaient poussé Angèle vers la douloureuse perspective de la croix". Sa conversion la mit sur la voie de l'amour... Elle se sentit en devoir d'offrir quelque chose à Dieu afin de racheter ses péchés, comprenant peu à peu qu'elle n'avait rien d'autre à donner, se sentant nulle face à lui. Elle comprit que ce ne serait pas sa volonté mais son amour qui lui donnerait l'amour de Dieu. La volonté ne pouvait qu'offrir son vide... Ainsi comprit-elle la profondeur de la réalité centrale qui était de se sauver de l'indignité et de la peine de l'Enfer, et que ...cela ne viendrait pas de la connaissance de la vérité mais du Christ crucifié pour elle". La conversion de sainte Angèle de Foligno, a conclu le Saint-Père, grandie par son immersion dans les souffrances du Crucifié, est "parvenue à maturation lorsque le pardon divin lui apparut comme don gratuit de l'amour du Père... Dans son cheminement spirituel, le passage de la conversion à l'expérience mystique, où l'inexplicable s'explique, s'est produit à travers le Christ en croix. Toute sa vie mystique tendit à la parfaite ressemblance avec lui, par des transformations et des purifications de plus en plus profondes... Son identification au Christ signifia également vivre dans la prière et le secret ce que Jésus vécut, la pauvreté, le mépris, la souffrance". 


À Foligno en Ombrie, l’an 1310, la bienheureuse Angèle qui, après la mort de son époux et de ses fils, suivit les traces de saint François, se consacra entièrement à Dieu et confia au livre de sa vie les hautes expériences de sa vie mystique. 
Martyrologe romain

Cette charité, efforcez-vous de l'acquérir ! Ne jugez personne, même s'il vous arrive de voir quelqu'un pécher mortellement. Ne jugez pas les pécheurs, vous ne connaissez pas le jugement de Dieu

Angèle de Foligno - Ses dernières paroles



Le livre des visions et des instructions de Sainte Angèle :  
Téléchargement direct sans prévisualisation : 



Voulez-vous recevoir le Saint-Esprit ?

- Priez. Les apôtres priaient quand il est descendu

Priez et gardez-vous, et ne donnez pas prise à l’ennemi, qui est toujours en observation. Vous ouvrez la place à l’ennemi, dès que vous cessez de prier. Plus vous serez tenté, plus il faut persévérer dans la prière. La tentation vient quelquefois à raison même de la prière, tant les démons désirent l’empêcher. Ne vous en souciez que pour redoubler ! C’est elle qui délivre, c’est elle qui illumine, n’est elle qui purifie, c’est elle qui unit à Dieu. L’oraison est la manifestation de Dieu et de l’homme. Cette manifestation est l’humilité parfaite, qui réside dans la connaissance de Dieu et de soi. L’humilité profonde est la source d’où sort la grâce divine pour se verser dans l’âme où elle veut entrer et grandir. Suivez cet enchaînement. Plus la grâce creuse l’abîme de l’humilité, plus elle grandit elle-même, s’élançant du fond de cet abîme, d’autant plus haute qu’il est plus profond : plus la grâce grandit, plus l’âme creuse l’abîme de l’humilité, et elle s’y couche comme dans un lit, et elle s’enfonce dans l’oraison, et la lumière divine grandit dans l’âme, et la grâce creuse l’abîme, et la hauteur et la profondeur s’enfantent l’une l’autre.

Tels sont les fruits du livre de vie.

Sainte Angèle de Foligno



Le "droit" à l'avortement est rejeté partout, sauf en France

Le "droit" à l'avortement est rejeté partout, sauf en France

"L’avortement était initialement prévu par la loi Veil pour les femmes en détresse. Les socialistes veulent en faire un droit.Cette manière de voir pourrait sembler progresser dans un certain nombre de pays de manière inéluctable. Il n’en est rien. Tant à l’ONU qu’en Europe et en Afrique un tel droit n’existe pas et vient même d’être rejeté partout. [..]
Les statistiques établies montrent qu’aux Etats-Unis, ce ne sont pas moins 87 centres d’avortement chirurgical qui ont fermé leurs portes cette année, soit 12 % de l’ensemble. Rappelons que les IVG se font dans des cliniques spécialisées : les Américains ont gardé assez de bon sens pour considérer qu’il est difficile de passer d’un endroit où tout est fait pour sauver les enfants à celui où on les élimine. Le chiffre de ces statistiques n’a pas pris en compte les 11 établissements qui ont été obligés de fermer de manière temporaire. A ce jour il ne reste « que » 582 avortoirs.
Cette chute s’inscrit dans une longue évolution qui a commencé en 1991 à l’apogée de l’avortement dans ce pays. Elle est actuellement de 73 %. Ce pourcentage inclut le chiffre des cliniques s’étant ouvertes durant la même période. A quoi cette nouvelle situation est-elle due ?
- Une évolution manifeste de l’opinion publique qui réalise de plus en plus qu’un enfant dans le sein de sa mère est un être humain vivant. 52 % des Américains estiment que l’avortement devrait être interdit (hormis les cas de viol et de mise en danger prouvé de la santé de la mère). Ceci se traduit par une baisse régulière du nombre d’IVG (-3% en un an).
- Les fermetures administratives de cliniques ne correspondant pas aux normes.
- La cupidité manifeste des avorteurs qui se sont bâti des fortunes en avortant les enfants à la chaîne et à tous les stades de la grossesse.
- Le scandale permanent des groupes pro-avortement se plaçant délibérément hors la loi.
- Le vieillissement très important de ceux qui pratiquent les avortements et ne sont pas remplacés.
- Toute une série de petites lois prises Etat par Etat, visant à diminuer les avortements faute de pouvoir les interdire. La gamme est étendue : temps de réflexion, obligation d’un délai de réflexion, application draconienne des règles de sécurité, etc.
- Les manifestations variées et souvent très imaginatives des opposants à l’avortement.
- L’information sur les conséquences de l’avortement à moyen et long terme, notamment les risques de dépressions, de suicides, et de cancers du sein. 
Finalement la courbe de baisse des avortements suit étroitement la baisse du nombre des cliniques en exercice. C’est ce qui déterminera la stratégie future : il s’agit de démontrer que les cliniques restantes se placent hors de la loi comme le fait leplanning en France qui envoie en Hollande (et avec l’accord de Hollande) les cas d’avortements tardifs qui sont de véritables boucheries. Comme en pratique les établissements d’avortement agissent plus ou moins dans l’illégalité, les défenseurs de la vie espèrent arriver à les fermer tous, malgré les subventions massives allouées par Obama à Parenthood International qui actuellement diligente les trois quart des avortements en Amérique."

Pape François : Noël n'est pas une histoire édulcorée de conte de fée



Noël n'est pas une histoire édulcorée de conte de fée
Allocution à l'angélus du 26 décembre

Rome, 26 décembre 2013 

Allocution du pape avant l'angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

Vous n’avez pas peur de la pluie, vous êtes courageux !

La liturgie prolonge la solennité de Noël pendant huit jours : c’est un temps de joie pour tout le peuple de Dieu ! Et en ce deuxième jour de l’octave, dans la joie de Noël, s’insère la fête de saint Étienne, premier martyr de l’Église. Le livre des Actes des apôtres nous le présente comme « un homme rempli de foi et d’Esprit-Saint » (6,5), choisi avec six autres pour le service des veuves et des pauvres dans la première communauté de Jérusalem. Et il nous raconte son martyre lorsque, après un discours enflammé qui suscita la colère des membres du Sanhédrin, il fut traîné hors des murs de la ville et lapidé. Stéphane est mort comme Jésus, en demandant le pardon pour ceux qui le tuaient (7,55-60).

Dans l’atmophère joyeuse de Noël, cette commémoration pourrait nous paraître hors de propos. En effet, Noël est la fête de la vie, qui nous inspire des sentiments de sérénité et de paix : pourquoi troubler cet enchantement par le souvenir d’une violence aussi atroce ? En réalité, dans une perspective de foi, la fête de saint Étienne est en parfaite harmonie avec la signification profonde de Noël. En effet, dans le martyre, la violence est vaincue par l’amour, et la mort par la vie. L’Église voit dans le sacrifice des martyrs leur « naissance au ciel ». Nous célébrons donc aujourd’hui le « noël » d’Étienne, qui jaillit en profondeur du Noël du Christ. Jésus transforme la mort de ceux qui l’aiment en aurore d’une vie nouvelle !

Dans le martyre d’Étienne, c’est la même confrontation entre le bien et le mal, entre la haine et le pardon, entre la douceur et la violence que celle qui a culminé dans la Croix du Christ. La mémoire du premier martyre vient ainsi, immédiatement, détruire une fausse image de Noël : une image édulcorée de conte de fée qui n’existe pas dans l’Évangile ! La liturgie nous ramène à la signification authentique de l’Incarnation, en reliant Bethléem au Calvaire et en nous rappelant que le salut de Dieu implique la lutte contre le péché et passe par la porte étroite de la Croix. C’est la route que Jésus a clairement indiquée à ses disciples, comme l’atteste l’Évangile de ce jour : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. » (Mt 10,22)

C’est pourquoi, prions aujourd’hui particulièrement pour les chrétiens qui subissent des discriminations à cause du témoignage qu’ils rendent au Christ et à l’Évangile. Soyons proches de ces frères et sœurs qui, comme saint Etienne, sont accusés injustement et deviennent l’objet de toutes sortes de violences. Je suis certain que, malheureusement, ils sont plus nombreux aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Église. Il y en a tellement ! Cela arrive spécialement là où la liberté religieuse n’est pas encore garantie ou n’est pas pleinement réalisée.

Mais cela arrive aussi dans des pays et des milieux où, sur le papier, on protège la liberté et les droits humains, mais où en fait les croyants et spécialement les chrétiens rencontrent des limitations et des discriminations.

Je voudrais vous demander de prier de façon particulière pour ces frères et sœurs, en silence, un moment, tous. Nous les confions à la Madone : Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus et benedictus fructum ventris tui Jesus. Sancta Maria, Mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae. Amen.

Le chrétien ne s’en étonne pas, parce que Jésus l’a annoncé comme une occasion propice pour rendre témoignage. Cependant, au plan civil, l’injustice doit être dénoncée et éliminée. Que Marie, Reine des martyrs, nous aide à vivre Noël avec l’ardeur de la foi et de l’amour qui rayonne en saint Étienne et dans tous les martyrs de l’Église.

Après l’Angelus

Je salue les familles, les groupes paroissiaux, les associations et les fidèles venus de Rome, d’Italie et du monde entier. Que cette halte de quelques jours auprès de la crèche pour admirer Marie et Joseph aux côtés de leur enfant suscite en chacun un engagement généreux dans l’amour mutuel, afin que se vive au sein des familles et des diverses communautés ce climat d’entente et de fraternité si utile au bien commun.

Bonne fête de Noël et bon déjeuner ! Au revoir !

mercredi

Noël 2013 au Vatican



"Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier"

Message de Noël et bénédiction Urbi et Orbi


Rome, 25 décembre

Message de Noël du pape François

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)

Chers frères et sœurs de Rome et du monde, joyeux Noël ! Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.  Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.

Gloire à Dieu ! Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer. Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.

Paix aux hommes. La paix véritable n’est pas, nous le savons, un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, qu’on fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ. Mais la paix est artisanale! En regardant l’Enfant dans la crèche, Enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !

Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière !

Et j'invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec un désir qui dilate le coeur. Tous unis, soit par la prière, soit par le désir, mais tous pour la paix.

Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. Enfant, donne la paix à la République Centrafricaine, souvent oubliée des hommes. Mais toi, Seigneur, tu n’oublies personne ! Et tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre. Favorise la concorde au Soudan du Sud, où les tensions actuelles ont déjà provoqué des victimes et menacent la cohabitation pacifique dans ce jeune État.

Toi, Prince de la Paix, convertis partout le cœur des violents pour qu’ils déposent les armes et entreprennent le chemin du dialogue. Regarde le Nigeria, lacéré par de continuelles attaques qui n’épargnent pas les innocents ni ceux qui sont sans défense. Bénis la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats. Toi, Seigneur de la vie, protège ceux qui sont persécutés à cause de ton nom. Donne espérance et réconfort aux personnes déplacées et aux réfugiés, spécialement dans la Corne de l’Afrique et dans l’est de la République démocratique du Congo.

Fais que les migrants en quête d'une vie digne trouvent accueil et aide. Que des tragédies comme celles à laquelle nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n’arrivent jamais plus ! Ô Enfant de Bethléem, touche le cœur de tous ceux qui sont impliqués dans la traite d'êtres humains, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de ce crime contre l’humanité.

Tourne ton regard vers les nombreux enfants qui sont enlevés, blessés et tués dans les conflits armés, et vers tous ceux qui sont transformés en soldats, dont l'enfance est volée. Seigneur du ciel et de la terre, regarde notre planète, que la convoitise et l’avidité des hommes exploitent souvent sans faire preuve de discernement. Assiste et protège tous ceux qui sont victimes de calamités naturelles, surtout le cher peuple philippin, gravement frappé par le récent typhon.

Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir, n'ayons pas peur de cela, n'ayons pas peur que notre coeur s'émeuve, nous avons besoin que notre coeur s'émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures. Les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses.

Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.




"Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière"
Homélie du pape François pour la nuit de Noël
Rome, 24 décembre 2013 

1. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1).

Cette prophétie d’Isaïe ne finit jamais de nous émouvoir, spécialement quand nous l’écoutons dans la liturgie de la nuit de Noël. Et ce n’est pas seulement un fait émotif, sentimental ; elle nous émeut parce qu’elle dit la réalité de ce que nous sommes : nous sommes un peuple en chemin, et autour de nous – et aussi en nous – il y a ténèbres et lumière. Et en cette nuit, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend : le peuple en chemin voit une grande lumière. Une lumière qui nous fait réfléchir sur ce mystère : mystère du marcher et du voir.

Marcher. Ce verbe nous fait penser au cours de l’histoire, à ce long chemin qu’est l’histoire du salut, à commencer par Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à sortir de son pays pour aller vers la terre qu’il lui indiquerait. Depuis lors, notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses. Parce qu'il est fidèle, « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5).

De la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion; moments de peuple pèlerin et moments de peuple errant. Dans notre histoire personnelle aussi, alternent des moments lumineux et obscurs, lumières et ombres. Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous. « Celui qui a de la haine contre son frère – écrit Jean – est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle » (1 Jn 2, 11). Peuple en marche, mais peuple de pèlerins, qui ne veut pas être un peuple errant.

2. En cette nuit, comme un faisceau de lumière d’une grande clarté, résonne l’annonce de l’Apôtre:« La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11).

La grâce qui est apparue dans le monde c’est Jésus, né de la Vierge Marie, vrai homme et vrai Dieu. Il est venu dans notre histoire, il a partagé notre chemin. Il est venu pour nous libérer des ténèbres et nous donner la lumière. En Lui est apparue la grâce, la miséricorde, la tendresse du Père : Jésus est l’Amour qui s’est fait chair. Il n’est pas seulement un maître de sagesse, il n’est pas un idéal vers lequel nous tendons et dont nous savons que nous sommes inexorablement éloignés, il est le sens de la vie et de l’histoire, qui a placé sa tente au milieu de nous.

3. Les bergers ont été les premiers à voir cette “tente”, à recevoir l’annonce de la naissance de Jésus. Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginaux. Et ils ont été les premiers parce qu’ils veillaient dans la nuit, gardant leurs troupeaux. C'est la loi du pèlerin que de veiller, et ils veillaient. Avec eux, arrêtons-nous devant l’Enfant, arrêtons-nous en silence. Avec eux remercions le Seigneur de nous avoir donné Jésus, et avec eux laissons monter du plus profond de notre cœur la louange de sa fidélité : "Nous te bénissons, Seigneur Dieu Très-Haut, qui t’es abaissé pour nous. Tu es immense, et tu t’es fait petit ; tu es riche, et tu t’es fait pauvre ; tu es le tout-puissant, et tu t’es fait faible."


En cette Nuit, partageons la joie de l’Évangile: Dieu nous aime, il nous aime tant qu’il a donné son Fils comme notre frère, comme lumière dans nos ténèbres. Le Seigneur nous répète : « Ne craignez pas » (Lc 2, 10). Comme les anges l'ont dit aux bergers: "Ne craignez pas!" Et moi aussi je vous répète : "Ne craignez pas !" Notre Père est patient, il nous aime, il nous donne Jésus pour nous guider sur le chemin vers la terre promise. Il est la miséricorde, notre Père pardonne toujours. Il est la lumière qui resplendit dans les ténèbres. Il est notre paix. Amen.

dimanche

Pape François : La liberté de Saint Joseph



La liberté de saint Joseph
Angélus du 22 décembre

Rome, 22 décembre 2013


Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Evangile nous raconte les faits qui ont précédé la naissance de Jésus, et l’évangéliste Matthieu les présente du point de vue de saint Joseph, le fiancé de la Vierge Marie.

Joseph et Marie vivaient à Nazareth ; ils n’habitaient pas encore ensemble, parce que le mariage n’était pas encore accompli. Entre temps, Marie, après avoir accueilli l’annonce de l’Ange, tomba enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Lorsque Joseph se rend compte de ce fait, il en est déconcerté. L’évangile n’explique pas quelles ont été ses pensées, mais il nous dit l’essentiel : il cherche à faire la volonté de Dieu et il est prêt au renoncement le plus radical. Au lieu de se défendre et de faire valoir ses droits, Joseph choisit la solution qui pour lui représente un énorme sacrifice. Et l’évangile dit : « Parce que c’était un homme juste, il ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret » (Mt 1,19).

Cette courte phrase résume un drame intérieur véritable, si nous pensons à l’amour de Joseph pour Marie ! Mais même dans cette circonstance, Joseph veut faire la volonté de Dieu et décide, certainement avec une grande douleur, de répudier Marie en secret. Il faut méditer sur ces paroles, pour comprendre quelle a été l’épreuve à laquelle Joseph a dû faire face les jours qui ont précédé la naissance de Jésus. Une épreuve semblable à celle du sacrifice d’Abraham, lorsque Dieu lui a demandé son fils Isaac (cf. Gn 22) : renoncer à la chose la plus précieuse, à la personne la plus aimée.

Mais, comme dans le cas d’Abraham, le Seigneur intervient : il a trouvé la foi qu’il cherchait et il ouvre une voie différente, une voie d’amour et de bonheur : « Joseph – lui dit-il – ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint » (Mt 1, 20)

Cet évangile nous montre toute la grandeur d’âme de saint Joseph. Il était en train de suivre un bon projet de vie, mais Dieu lui réservait un autre dessein, une mission plus grande. Joseph était un homme qui écoutait toujours la voix de Dieu, profondément sensible à sa volonté secrète, un homme attentif aux messages qui lui parvenaient du plus profond de son cœur et d’en-haut.

Il ne s’est pas obstiné à suivre son projet de vie, il n’a pas laissé la rancoeur empoisonner son esprit, mais il a été prêt à se mettre à la disposition de la nouveauté qui lui était présentée d’une façon déconcertante. C’était un homme bon. Il n’avait pas de haine, et il n’a pas permis que la rancœur empoisonne son âme ! Cela fait du mal. Ne le permettez jamais ! Il est en cela un exemple. Et c'est ainsi que Joseph est devenu encore plus libre et encore plus grand.

En s’acceptant selon le dessein du Seigneur, Joseph se trouve pleinement lui-même, au-delà de lui-même. Sa liberté de renoncer à ce qui est sien, à la possession de sa propre existence, et sa pleine disponibilité intérieure à la volonté de Dieu nous interpellent et nous montrent le chemin.

Préparons-nous donc à célébrer Noël en contemplant Marie et Joseph : Marie, la femme pleine de grâce qui a eu le courage d’avoir totalement confiance dans la Parole de Dieu ; Joseph, l’homme fidèle et juste qui a préféré croire au Seigneur plutôt que d’écouter les voix du doute et de l’orgueil humain. Avec eux, marchons ensemble vers Bethléem.

vendredi

Diable & démons

Magistère :
(cours en ligne, cliquez sur l'image)

Les efforts que font les démons pour nous empêcher d'avancer sur le chemin de la perfection et de la vie intérieure :

Sainte Thérèse d'Avila :      

             * Le Chemin de la perfection                 




Cours de démonologie de Vaquié - Abrégé

Le Pape François exhorte à la vigilance face au démon

Traduction Française et téléchargement  :

Pope Francis talks about the devil




Pape François

Trop de martyrs sont victime de la calomnie, l'oeuvre de Satan :
Pape François : Tu calomnies ton frère, comme Caïn, tu es homicide

Pape François - Extraits
"Le diable attaque particulièrement lors des difficultés, ne pas l'écouter, suivre le Christ"

"Celui qui ne confesse pas Jésus-Christ... confesse le diable, confesse la mondanité du diable."


Exorcismes

Interview du plus célèbre exorciste : le Père Amorth (diocèse de Rome)

 

Qu'est-ce qu'un exorcisme?


Diable et démons - Emission



Ce que dit Paul VI sur le démon…

Les fumées de Satan…

Cet étonnant document dénonce la contre-attaque du démon après le concile [N.d.l.r. - On peut l'expliquer aussi comme cela] : départ de 40 000 prêtres, déviances théologiques et même contestations au sein de l'Eglise.

« Devant la situation de l'Eglise d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que, par quelques fissures, la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. Nous voyons le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction, l'affrontement. On n'a plus confiance dans l'Eglise, mais on la met dans le premier prophète profane venu qui vient vous parler d'un mouvement social […] Le doute est entré dans les consciences et il est entré par des fenêtres qui devraient être ouvertes à la Lumière. La critique et le doute sont venus de la science, pourtant faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais le font chercher encore davantage et le célébrer encore plus intensément… […] L'enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour devoir ensuite le démolir… […] On croyait qu'après le concile, le soleil brillerait sur l'Eglise, mais au lieu du soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude… Nous prêchons l'œcuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres ; nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater… Comment cela a-t-il pu se produire ?

Une puissance adverse est intervenue, dont le nom est le diable : cet être mystérieux dont saint Pierre fait allusion dans sa lettre. […] Nous croyons à l'action de Satan qui s'exerce aujourd'hui dans le Monde, précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du concile œcuménique et pour empêcher l'Eglise de chanter sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même… »

Le Mal…

Le péché est l'effet de l'intervention en nous et dans notre monde, d'un agent obscur et ennemi : le démon. Le Mal n'est plus seulement une déficience, il est le fait d'un être vivant, spirituel, perverti et pervertisseur… Terrible, mystérieux, et redoutable réalité… Il s'écarte de l'enseignement de la Bible et de l'Eglise ceux qui refusent de reconnaître son existence […] ou encore qui l'expliquent comme une pseudo-réalité, une invention de l'esprit pour personnifier les causes inconnues de nos maux.

Qui ne se rappelle, dans l'Evangile, le chapitre si lourd de sens, de la triple tentation du Christ au début de sa vie publique ou bien les si nombreux récits où le Seigneur rencontre le démon… et comment oublier que par trois fois, le Christ appelle « prince de ce monde » le démon, son adversaire ? La réalité de cette funeste présence est soulignée dans de très nombreux passages du Nouveau Testament. Saint Paul l'appelle « le "Dieu" de ce monde » et il nous avertit que nous, chrétiens, nous avons à lutter contre les ténèbres en ayant devant nous, pas un seul démon, mais une redoutable pluralité de démons… « Revêtez l'armure de Dieu pour être en état de tenir face aux manœuvres du diable. Ce n'est à l'Homme que nous sommes affrontés, mais aux autorités, aux pouvoirs, aux dominateurs de ce monde de ténèbres, aux Esprits du Mal qui sont dans les cieux. »

Divers passages de l'Evangile nous montrent qu'il ne s'agit pas d'un seul, mais de nombreux démons L'un d'eux est le principal, c'est Satan qui veut devenir l'adversaire, l'ennemi et avec lui, il y en a beaucoup d'autres qui sont tous des créatures de Dieu, mais des créatures déchues parce que rebelles et damnées. De tout ce monde mystérieux, nous ne connaissons que peu de choses…

Nous connaissons cependant sur ce monde diabolique beaucoup de choses qui concernent notre vie et toute l'histoire de l'humanité. Le démon est à l'origine du premier malheur de cette humanité. Depuis la chute d'Adam, le démon a acquis une certaine emprise sur l'Homme… […] Nous savons ainsi que cet être obscur et troublant existe vraiment et qu'il est toujours à l'œuvre avec une ruse traîtresse. Il est l'ennemi numéro UN, le tentateur par excellence. Il est l'ennemi occulte qui sème la terreur et le malheur dans l'histoire humaine…

Le Christ le définit comme celui qui, « dès le commencement, s'est attaché à faire mourir l'Homme, il est le père du mensonge. » Il menace insidieusement l'équilibre moral de l'Homme. Il est le séducteur perfide et rusé qui sait s'insinuer en nous par les sens, l'imagination, la concupiscence, la logique utopique, les contacts sociaux désordonnés pour introduire dans nos actes, des déviations aussi nocives qu'apparemment conformes à notre psychisme ou à nos aspirations instinctives et profondes…

Certains pensent trouver une compréhension suffisante dans l'étude de la psychanalyse et de la psychiatrie, dans des expériences spirites qui aujourd'hui, malheureusement se répandent dans tous les pays… [N.d.l.r. - La faute à qui ?… On a peur de retomber dans de vieilles théories manichéennes ou dans de funestes divagations fantaisistes et superstitieuses ; aussi, aujourd'hui, on préfère afficher un esprit fort, sans préjugés, positiviste quitte ensuite, à attacher foi à tant de lubies magiques ou populaires… ou pire encore, à livrer son âme à des expériences sensuelles licencieuses, aux expériences délétères des stupéfiants ou aux séductions idéologiques des erreurs à la mode.

Ce sont là autant de fissures par lesquelles le Malin peut facilement s'insinuer pour altérer l'esprit de l'Homme. Certes, tous les péchés ne sont pas dus directement à l'action du diable, mais il n'en est pas moins vrai que celui qui ne veille pas avec une certaine rigueur sur lui-même s'expose à l'influence de forces difficiles et compromet son salut… »
Paul VI

Jean-Paul II 

« Le nom de diable veut dire : provoquer la destruction, diviser, calomnier, tromper. […] Selon la sainte Ecriture, la domination et l'influence de Satan et des autres Esprits malins embrassent le monde entier… L'action de Satan consiste tout d'abord, à porter les Hommes au Mal en agissant sur leur imagination et sur leurs facultés supérieures pour les détourner de la loi de Dieu.

Il n'est pas exclu qu'en certains cas, l'Esprit malin parvienne même à exercer son influence non seulement sur les choses matérielles, mais aussi sur le corps de l'Homme ; on parle alors de possession diabolique. L'Eglise ne se prête, ni condescend facilement à la tendance d'attribuer de nombreux faits à des interventions directement diaboliques ; mais on ne peut pas nier, a priori, que dans sa volonté de nuire et de porter au Mal, Satan ne puisse parvenir à cette extrême manifestation de sa supériorité. […] Les paroles impressionnantes de l'apôtre Jean : « Le monde entier gît au pouvoir du Mauvais » font aussi allusion au pouvoir de Satan dans l'histoire de l'humanité, une présence qui s'accentue à mesure que l'Homme, donc la société, s'éloigne de Dieu. L'influence de l'Esprit malin peut se cacher d'une manière profonde et efficace : se faire ignorer correspond à son intérêt. L'habileté de Satan dans le monde est celle de porter les Hommes à nier son existence au nom du rationalisme ou tout autre système de pensée… »