lundi

Irak, mon amour



« En Irak, la majorité de la population est de confession musulmane. Mais d’autres minorités religieuses vivent sur le même territoire, et ce, depuis plus de 2000 ans. C’est le cas des Mandéens, des Shabaks, des Yézidis et des Chrétiens.

Si leur nombre est aujourd’hui modeste, leur importance symbolique et politique est considérable sur cette terre d’Orient où sont nés les trois religions monothéistes et que les conflits n’ont cessé d’éprouver et de déchirer.

Les Chrétiens peuplent l’Irak depuis les origines du christianisme : on y entend d’ailleurs encore parler l’araméen, la langue du Christ. Mais leur présence sur cette terre est aujourd’hui menacée. Face aux violences subies, beaucoup d’entre eux ont quitté le pays. Ceux qui ont fait le choix de rester, risquent chaque jour leur vie. Alors pourquoi prendre ce risque ? Est-ce de l’inconscience ? Ce choix a-t-il un rapport avec leur foi ? Ont-ils un rôle à jouer pour leur pays ? C’est ce que j’ai voulu découvrir et comprendre.

Embarquée à bord du minibus de “Fraternité en Irak” – une association créée par de jeunes Français heurtés par les violences subies par ces populations – je sillonne les routes du nord de l’Irak et pars à la rencontre de ces minorités persécutées, de Kirkouk à Qaraqosh. »