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Homélie du Pape François pour l'Assomption 2013



François lors de l'Assomption : « Marie est notre sœur »

« Marie est notre première sœur ». Le pape François a concentré son homélie durant la messe de l’Assomption célébrée sur le parvis du palais apostolique d’été de Castel Gandolfo, autour de trois mots clés liés à la figure de la Vierge Marie : la lutte, la résurrection et l’espérance.


Concernant le mot lutte, le Pape explique que la « figure de la femme, qui représente l’Eglise, est d’un côté glorieuse, triomphante, et de l’autre, encore en travail. Telle est, en effet, l’Eglise : si elle est déjà associée, au ciel, à la gloire de son Seigneur, elle vit continuellement, dans l’histoire, les épreuves et les défis que comporte le conflit entre Dieu et le malin, l’ennemi de toujours. Et dans cette lutte, que les disciples de Jésus doivent affronter, Marie ne les laisse pas seuls ».

Suivons le Christ comme Marie le fit

« Le mystère de l’Assomption de Marie corps et âme est tout entier inscrit dans la Résurrection du Christ, explique François, revenant sur le terme de résurrection. L’humanité de la Mère a été « attirée » par le Fils dans son passage à travers la mort. Jésus est entré une fois pour toutes dans la vie éternelle avec toute son humanité, celle qu’il avait prise de Marie ; ainsi, Elle, la Mère, qui l’a suivi fidèlement toute sa vie, qui l’a suivi avec son cœur, est entrée avec Lui dans la vie éternelle, que nous appelons aussi le ciel, le Paradis, la Maison du Père. »

L’histoire de Marie, c’est aussi celle de l’espérance, troisième temps fort de l’homélie du Pape. « L’espérance est la vertu de qui, faisant l’expérience du conflit, de la lutte quotidienne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, croit en la Résurrection du Christ, en la victoire de l’Amour. » « S’il n’y a pas d’espérance, nous ne sommes pas chrétiens » a asséné le Pape qui a exhorté les fidèles, comme il l’avait fait notamment au Brésil lors des JMJ, à « ne pas se laisser voler l’espérance ».