La date de la canonisation des deux bienheureux Souverains pontifes a été officialisée par le Pape François lors du Consistoire de ce lundi 30 septembre.
La nouvelle tenait plus du secret de Polichinelle que du mystère total. Mais la décision finale revenant au Pape François, mieux valait rester circonspect : le Saint-Père aurait pu une fois de plus créer la surprise en annonçant une date inattendue dans la Salle du Consistoire (salle du Palais Apostolique, dans laquelle les cardinaux résidant à Rome où s'y trouvant en ce 30 septembre étaient réunis à partir de 10h).
Toutefois, le Pape François a entériné les conjectures. La Messe de canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII aura lieu le 27 avril 2014. Ce dimanche sera celui de la Divine Miséricorde, fête instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000. Ce sera aussi le jour du 75e anniversaire du Cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie (depuis 2005) et secrétaire particulier de Jean-Paul durant l'intégralité de son pontificat (de 1978 à 2005).
La canonisation de Jean-Paul II interviendra trois ans après sa béatification (1er mai 2011) et neuf seulement après sa mort (le 2 avril 2005). C'est l'une des canonisations les plus rapides de l'Histoire; il faut remonter à 1232 pour rencontrer un processus semblable : moins d'un an après sa mort, Antoine de Padoue était déclaré saint par le Pape Grégoire IX.
Le cas de Jean XXIII est différent. Décédé en juin 1963 et béatifié en septembre 2000 par Jean-Paul II, le "Bon Pape" a bénéficié d'une procédure de canonisation particulière : le Pape François a signé le décret de canonisation de Jean XXIII sans que lui soit reconnu un deuxième miracle. Or la reconnaissance de deux miracles au moins est l'une des conditions que doit remplir le procès en canonisation.
L'admiration du Pape François pour Jean XXIII et Jean-Paul II
Le Pape François fait donc un geste fort, marquant son respect pour celui qui promulguait il y a 50 ans l'encyclique Pacem in Terris, un texte majeur prônant des valeurs chères au Saint-Père actuel : la paix, la solidarité, la justice.
Le Pape François avait rendu hommage à Jean XXIII lors de son retour des JMJ de Rio en juillet dernier, parlant du "« prêtre de campagne », le prêtre qui aime chacun de ses fidèles, qui sait prendre soin des fidèles, et cela il l’a fait comme évêque, comme nonce. [...] C’est un courageux, un bon prêtre de campagne, avec un sens de l’humour si grand, si grand, et une grande sainteté. [...] Un doux, un humble, quelqu’un aussi qui se préoccupait des pauvres".
A propos de Jean-Paul II, il avait déclaré : " c’est un missionnaire, un homme qui a porté l’Évangile partout, vous le savez mieux que moi. [...] Il avait le feu de porter en avant la Parole du Seigneur. C’est un Paul, c’est un saint Paul, c’est un homme de la sorte ; pour moi il est grand. Et faire la cérémonie de canonisation de tous les deux ensemble, je crois que c’est un message pour l’Église : ces deux sont bons, ils sont bons, ce sont deux bons".
La nouvelle tenait plus du secret de Polichinelle que du mystère total. Mais la décision finale revenant au Pape François, mieux valait rester circonspect : le Saint-Père aurait pu une fois de plus créer la surprise en annonçant une date inattendue dans la Salle du Consistoire (salle du Palais Apostolique, dans laquelle les cardinaux résidant à Rome où s'y trouvant en ce 30 septembre étaient réunis à partir de 10h).
Toutefois, le Pape François a entériné les conjectures. La Messe de canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII aura lieu le 27 avril 2014. Ce dimanche sera celui de la Divine Miséricorde, fête instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000. Ce sera aussi le jour du 75e anniversaire du Cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie (depuis 2005) et secrétaire particulier de Jean-Paul durant l'intégralité de son pontificat (de 1978 à 2005).
La canonisation de Jean-Paul II interviendra trois ans après sa béatification (1er mai 2011) et neuf seulement après sa mort (le 2 avril 2005). C'est l'une des canonisations les plus rapides de l'Histoire; il faut remonter à 1232 pour rencontrer un processus semblable : moins d'un an après sa mort, Antoine de Padoue était déclaré saint par le Pape Grégoire IX.
Le cas de Jean XXIII est différent. Décédé en juin 1963 et béatifié en septembre 2000 par Jean-Paul II, le "Bon Pape" a bénéficié d'une procédure de canonisation particulière : le Pape François a signé le décret de canonisation de Jean XXIII sans que lui soit reconnu un deuxième miracle. Or la reconnaissance de deux miracles au moins est l'une des conditions que doit remplir le procès en canonisation.
L'admiration du Pape François pour Jean XXIII et Jean-Paul II
Le Pape François fait donc un geste fort, marquant son respect pour celui qui promulguait il y a 50 ans l'encyclique Pacem in Terris, un texte majeur prônant des valeurs chères au Saint-Père actuel : la paix, la solidarité, la justice.
Le Pape François avait rendu hommage à Jean XXIII lors de son retour des JMJ de Rio en juillet dernier, parlant du "« prêtre de campagne », le prêtre qui aime chacun de ses fidèles, qui sait prendre soin des fidèles, et cela il l’a fait comme évêque, comme nonce. [...] C’est un courageux, un bon prêtre de campagne, avec un sens de l’humour si grand, si grand, et une grande sainteté. [...] Un doux, un humble, quelqu’un aussi qui se préoccupait des pauvres".
A propos de Jean-Paul II, il avait déclaré : " c’est un missionnaire, un homme qui a porté l’Évangile partout, vous le savez mieux que moi. [...] Il avait le feu de porter en avant la Parole du Seigneur. C’est un Paul, c’est un saint Paul, c’est un homme de la sorte ; pour moi il est grand. Et faire la cérémonie de canonisation de tous les deux ensemble, je crois que c’est un message pour l’Église : ces deux sont bons, ils sont bons, ce sont deux bons".
Sources : Vatican Insider, Santa Sede